• PARIS (AFP) - 19/07/2007 -  Le président du MoDem François Bayrou a demandé jeudi à Nicolas Sarkozy, qui consulte les leaders politiques sur une réforme des institutions, "une loi électorale juste" qui permette à tous les grands courants d'être représentés au parlement.

    "Il faut en France une loi électorale juste", a-t-il dit aux journalistes à sa sortie de l'Elysée.

    "Cette loi électorale, elle doit marier une part de scrutin majoritaire importante pour qu'il y ait une majorité et une part de proportionnelle raisonnable pour qu'on puisse avoir la garantie que les grands courants du pays sont représentés", a-t-il estimé.
    L'ancien candidat, arrivé en troisième position à la présidentielle, a rappelé avoir réuni sept millions de suffrages qui "ne sont pas représentés à l'Assemblée nationale". "Ce n'est pas juste", a-t-il affirmé.

    Il a indiqué avoir fait des propositions à M. Sarkozy pour instituer "une dose de proportionnelle seulement".

    M. Bayrou a affirmé que le chef de l'Etat lui avait dit "qu'il était ouvert".

    M. Sarkozy a installé mercredi un comité de treize personnalités chargées de lui faire "sans tabou" des propositions de réforme des institutions en vue de faire adopter celle-ci avant les élections municipales de mars 2008.

    Ce mème Mercredi, dans une interview accordée à Rue89, le président du MoDem fustigeait "l'américanisation du pouvoir" de Nicolas Sarkozy. Une tendance qui va à l'encontre d'une conception moderne de la politique que le député des Pyrénées-Atlantiques dit vouloir incarner. Selon lui, "jamais on n'a assisté à une telle concentration, une telle personnalisation du pouvoir":

    Et concernant cette mise en place du comité, alors qu'en futur vice-président du comité de réflexion, Jack Lang a déclaré mardi à Rue89 vouloir "supprimer le poste de Premier ministre", François Bayrou se prononce dans un sens inverse." Il faut qu'il y ait un coordinateur de l'action gouvernementale capable d'exister comme l'homme qui à la fois organise le travail et en même temps est capable de porter une autonomie en face du président de la République", déclare François Bayrou.

    Ni la question de l'abrogation de l'article 49-3 de la Constitution, ni celle de la suppression du droit de nomination du chef de l'Etat ne semblent prioritaires à ses yeux. François Bayrou réclame avant tout "un Parlement autonome", qui ne pourrait exister qu'à travers "une loi électorale juste, c'est-à-dire (l'introduction) une part significative de proportionnelle".En attendant de connaître le contenu de la réforme qui déterminera son vote, le député du MoDem reste perplexe sur l'instauration d'un tel comité parce que "c'est la dixième fois qu'on fait ça" et que "ce ne sont jamais les commissions qui prennent les décisions politiques":



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                        Le chiffre 44 sieges legislatives

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  • Le sillon du MoDem : une vraie révolution citoyenne, si...


    Indépendamment de sa faiblesse parlementaire, le Mouvement démocrate incarnera une force authentiquement « révolutionnaire » si François Bayrou tient son cap, creuse son sillon et muscle ses « cadres » qui doivent orchestrer ce qui est d'abord un choc culturel. « Plus rien ne sera comme avant  », avait-il lancé le soir de son éviction de la présidentielle : l'épreuve de vérité commence dès maintenant...

    Une épreuve riche de conséquences pour la France, mais aussi pour l'Europe. Le MoDem est le seul parti politique français "eurodéterminé" qui intègre la "dimension européenne" dans tous les volets de ses réflexions et de son projet. La mobilisation autour de la Révolution orange est d'ailleurs suivie de près chez nos partenaires.

    Le MoDem, cet emmerdeur...

    Preuve est faite depuis le début de cette année électorale : le MoDem est un emmerdeur. Pour la droite, pour la gauche, pour les Verts, pour les archéo-centristes et pour une grande partie des commentateurs politiques qui, en fait, sont plus des agents de conservation du système en place que des détecteurs d'évolutions, des esprits renifleurs d'un avenir par définition « écrit nulle part »...

    Le MoDem, c'est quoi ? Une vraie rupture, au sens plein du terme. Ou plutôt une série de ruptures qui s'additionnent, se multiplient, s'entremêlent. C'est en cela que Bayrou a raison de parler de « révolution ». Une révolution sereine et calme mais qui peut marquer durablement l'Histoire. Une révolution citoyenne et culturelle.

    Rupture politique : Les « partis du centre » étaient condamnés, par notre système présidentialiste binaire, soit à s'excentrer, en « tombant à droite  » soit à s'éventrer ou s'écarteler (la famille radicale le sait bien), en servant d'alibi aux fausses « politiques d'ouverture » à la droite ou à la gauche, en fonction des locataires de l'Elysée et de Matignon.

    Un « milieu » où des « centristes » (« sangs tristes », écrivait Pasqua) guidés par les lampions des pouvoirs en place oubliaient trop que « modération  » doit rimer avec « conviction » et non avec « dilution », « absorption », « renonciation  »... et non, surtout, avec carriérisme. Fini le temps du "cul entre deux chaises" ou du centrisme borgne ? Espérons. Voici le "centrisme " de la "troisième chaise", comme dit Bayrou, et de la vue large et profonde ? Espérons. Sinon, le "nouveau tiers état" si bien analysé par Bayrou fera une autre révolution, moins calme et moins sereine, et plus illusoire et périlleuse. Le centre central, « l'extrême centre révolutionnaire », a l'ambition de jouer le rôle d'un vrai ... centre, donc de pivot. D'un carrefour, non d'un rivage de secours... « Se dire de droite ou de gauche, c'est prendre le risque de l'hémiplégie », souriait Raymond Aron, qui a eu si souvent raison contre Sartre et qui a été si mal compris par la droite et si défiguré par la gauche.

    Rupture démocratique : « Le pire des régimes à l'exception de tous les autres », comme le constatait Churchill, est un jardin à cultiver en permanence. La démocratie ne se réduit pas à un mode de sélection d'élites plus ou moins représentatives, ni aux lois d'une majorité par définition changeante, ni en quelques campagnes électorales, ni à la convocation plus ou moins régulière des citoyens aux urnes, ni à la soumission à la dictature populiste des sondages, aux mirages médiatiques de l'info-spectacle, aux lois de cette "doxocratie" exploitée par une oligarchie masquée logiquement plus conservatrice et corporatiste que progressiste (qu'elle soit de droite ou de gauche)...

    "La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est l'incarnation même du progrès". Victor Hugo, Choses vues

    - Elle est grille de valeurs non proclamées mais respectées : le Conseil de l'Europe vient de le rappeler opportunément dans le silence politico-médiatique qui caractérise tant cette France de l'autosatisfaction qui ne supporte pas le regard critique de ses voisins : "Il n'y a pas de démocratie authentique sans oppositions fortes et respectées."

    - Elle est prise en compte réaliste des inévitables « rapports de force », non pour que les plus forts, les plus puissants ou les plus nombreux imposent leurs lois aux plus faibles, mais pour que les relations humaines reposent sur des valeurs partagées. Des valeurs qui ne prennent du sens que par le droit quand ce droit est mis au service de la justice (ce qui loin d'être la règle commune). Des valeurs qui s'épanouissent quand on applique la recette de Monnet et Schuman : "Marier la nécessité et l'idéal".

    - Elle est exigence d'informations, de pédagogie, de débats, de « limages de cervelles », comme disait Montaigne.

    Des informations ? Oui, mais qui ne s'apparentent pas à cette propagande, déclarée ou masquée, qui selon Noam Chomski, « est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures  ».

    Des débats ? Oui, organisés mais ouverts, qui ne se résument pas à des offices d'officines... « Quand tout le monde pense la même chose, c'est que personne ne pense », avait lancé Bayrou en rompant avec l'unanimisme cultivé artificiellement dans la coalition UMP... C'est dans cet esprit que Chantal Cutajar vient de lancer ses Conférences de citoyens de Strasbourg.

    « Nos démocraties électives ne sont pas des démocraties représentatives  », regrettait Paul Ricœur. C'est encore plus vrai dans la France d'aujourd'hui. Et cette « démocratie représentative » à reconstruire doit être intrinsèquement participative, délibérative, consultative, constructive. Vivante. Donc (ce n'est pas une évidence pour tout le monde) pleinement citoyenne.

    Le constat de Jacques Derrida doit être, au MoDem, un vrai mot d'ordre, et une préoccupation permanente : « Etre démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique »...

    Rupture éthique et morale : la démocratie élective telle que nous la pratiquons n'est qu'un mode de sélection des « élites ». La démocratie effective est d'abord une grille de valeurs. Des valeurs qui n'ont de sens que dans des actions qui les illustrent, les concrétisent, les incarnent. Pour reprendre le mot que Chantal Cutajar a érigé en devise personnelle, ce qui doit être prioritaire, c'est « l'utile et le juste », deux mots indissociables en politique. Des mots qui ne sont ni de droite ni de gauche. Et qui reflètent bien la finalité du MoDem. L'une de ses raisons d'être, même. Avec ce que Bayrou incarne bien actuellement par ses rébellions pacifiques, son esprit de résistance et sa ténacité : En politique, la morale ne doit pas se découper en tranches.

    « Pour moi, morale et politique doivent être synonymes  » confiait Pierre Pflimlin. Et, en politique, la morale doit précéder et dépasser le droit. Le « réenchantement » de la politique passe par là. Par cette exigence. Et par cette pratique.

    Rupture philosophique : La droite met en avant la liberté, la gauche privilégie l'égalité. Le centre veut lier les deux. Par cette fraternité sans laquelle liberté et égalité restent antagonistes, inconciliables. Par cette prise en compte de la personne, cet individu reconnu comme porteur d'une transcendance, d'une « égale dignité », d'une « irréductible liberté » trop souvent réduit à une carte d'identité, à un numéro, à une étiquette, à un dossier, voire à une marchandise...

    Ce n'est pas un hasard si Bayrou, porteur des valeurs du christianisme social, de l'esprit laïc et républicain et des idéaux que recouvre l'expression "principe d'humanité", se recommande volontiers de Jacques Maritain et des philosophes dits « personnalistes ». Des philosophes trop oubliés, y compris dans les facs de philo où la mode reste à d'autres courants de pensée qui, à force de décortiquer le nihilisme, finissent par le propager. Et qui ont tant contribué à ce que Finkielkraut appelait voilà près de quinze ans « la défaite de la pensée ». Une défaite accentuée par le primat de l'image sur le mot, du paraître sur l'être, du virtuel sur le réel.

    Il implique aussi une philosophie d'action qui donne la priorité à une finalité claire : améliorer le bien-être de la communautés des femmes et des hommes, un bien-être qui doit être élargi au plus grand nombre et être durable, au-delà du présent. "Un politicien pense aux prochanes élections, un homme d'Etat pense aux prochaines générations". Nous manquons d'hommes d'Etat.

    Rupture économique : La droite privilégie l'efficacité, la compétitivité, la production de richesses. La gauche donne la priorité à la qualité de vie partagée, à la solidarité, au partage des richesses (même inexistantes). Le centre veut agrandir le gâteau pour mieux le partager. Comment ? En repensant le libéralisme économique, trop diabolisé à gauche, où l'on oublie que "libéral" vient de "liberté", et trop caricaturé à droite où l'on oublie que « la main invisible » ne régule le marché que si des règles du jeu précises et bien lisibles sont respectées. Et que l'argent les valeurs marchandes ne sont que des moyens, non des fins. Le capitalisme n'est pas un cannibalisme.

    Rupture sociale : Pour la droite, le « social » reste de l'ordre compensatoire du caritatif, de la charité. Pour la gauche, il demeure de l'ordre protecteur de l'étatisme et de l'assistanat. Pour le centre, le social s'inscrit dans l'ordre de la justice, allie protection et promotion et devient la finalité même de l'efficacité économique. « Remettre l'homme, le principe d'humanité, au cœur de toute action » : ce n'est pas un vœux pieux. C'est un programme d'action.

    Rupture programmatique : A droite comme à gauche, on a pris l'habitude (comme dans les programmes scolaires et universitaires, d'ailleurs) de découper les problèmes en tranches, les champs d'activités en parcelles, les politiques en secteurs. Le temps des cases, des étiquettes, des rayonnages, des oeillères, des frontières intellectuelles, des « spécialistes », des « experts »...

    Tout ne doit évidemment pas être dans tout n'importe comment  : c'est l'évidence. Le niveau des connaissances, la variété des activités, la diversité des problèmes à régler et des défis à relever imposent des classements, des rangements, des spécialisations. Mais le politique, par définition, pour reprendre une métaphore d'Edgar Pisani, est un médecin généraliste : il doit s'occuper de l'ensemble du corps social, de tout l'organisme, et non d'un ou de quelques organes...

    Un programme politique ne doit donc pas être un catalogue de mesures, de promesses, d'engagements. Il doit d'abord être un projet cohérent, avec la prise en compte de données verticales et horizontales, de dimensions qui s'imposent dans tous les secteurs et à tous les niveaux.

    C'est ce qui a fait la véritable originalité du « projet présidentiel  » de Bayrou, une originalité bien mal mise en relief par des commentateurs trop figés dans des schémas dépassés. Une originalité qui ne l'a pas condamné aux oubliettes avec sa non-réussite électorale. Lier l'économique, l'écologique et le social. Tenir compte de la dimension européenne dans tous les domaines. Placer l'éducation au cœur de toutes les actions. Globalité et cohérence. Avec des modalités définies en fonction des finalités. C'est cela, entre autres, la social-économie (plus chargée de sens et d'avenir que la social-démocratie), l'éco-économie, la « démocratie sociale »...

    Rupture étatique : Les débats entre le « trop d'Etat » déploré par la droite et le « plus d'Etat » toujours réclamé par la gauche sont dépassés  : c'est l'art et la manière de construire un « mieux Etat », selon la formule d'Edgar Pisani, qui importe.

    Ce « mieux Etat » implique également un assagissement de notre délire législatif et de notre étouffoir bureaucratique et technocratique. Il implique surtout un retour aux principes de base définis par ce cher Montesquieu, plus cité que suivi : la séparation des pouvoirs est en France aujourd'hui plus de type russe que de type américain...

    Rupture sociétale : Pour la droite, le temps de la « luttes des classes » est terminé alors que tout est mis en œuvre pour que le slogan de Guizot « Enrichissez-vous » ne profite qu'aux plus nantis... Pour la gauche, la lutte essentielle demeure celles des opprimés contre les oppresseurs.

    Pour le "Centre central", le « vivre ensemble » se fondant sur le respect de la personne repose sur le dépassement des tatouages sociaux par une « démocratie sociale » à approfondir en permanence. Par la prise en compte et non de gommage ou la hiérarchisation des différences. Par le refus des idéologies, des comportements, des réflexes qui, selon la formule de Finkielkraut, transforment « la culture de l'Autre en négation de l'Autre ».

    Autant dire que Bayrou a tout à fait raison de parler de « révolution citoyenne » en évoquant les objectifs du MoDem. Une révolution qui est d'abord d'ordre culturel. Changement des modes de penser et d'agir. Refondation de la démocratie...dans les têtes. Et dans les faits !

    - C'est ce qu'a bien compris... Nicolas Sarkozy qui voudrait le tuer dans l'œuf. En ne se privant pas de piller (comme le PS, d'ailleurs) quelques pièces détachées du "moteur du MoDem". Des pièces détachées qui perdent évidemment de qualité et de leur utilité quand on les greffe sur d'autres concepts et d'autres conceptions... Surtout avec une UMP qui redeviendra vite une coalition hétéroclite "complexée" dès que les réflexes bonapartistes du moment se seront émoussés...

    - C'est ce que n'ont pas compris les ex-UDF qui par vagues successives ont quitté ou trahi le « paquebot Bayrou », par opportunisme politicien, par calcul alimentaire, par peur de devoir assumer concrètement deux mots chargés d'exigences : indépendance et liberté.

    - C'est ce que n'ont pas compris tous les responsables du PS en panne d'idées novatrices, prisonniers des poussières structurelles accumulées depuis 1905, des pesanteurs accrues depuis 1920, de la domination intellectuelle de "la gauche de la gauche", de la non-révision d'Epinay, des virus des utopies de l'échec.

    - C'est ce que n'ont pas (encore) compris nombre de politologues et autres commentateurs qui font leurs analyses « le nez dans le guidon ».

    - C'est, surtout, ce qui explique que le MoDem prend vie dans l'enthousiasme des militants qui le rejoignent en nombre et dans l'angoisse des notables de la politique en place.

    Pour eux, le MoDem est un emmerdeur qui brouille les cartes, fait bouger les lignes, secoue le paysage politique, bouscule tout. Un emmerdeur qui le sera plus encore si ce Mouvement démocrate sait vraiment rompre avec cette cacophonie, cette insuffisance de rigueur et cette mollesse internes qui faisaient la faiblesse de l'UDF. S'il sait éviter les pièges dans lesquels sont tombés le PS et les Verts... S'il sait muscler son positionnement encore trop perçu (à tort) comme celui d'un distributeur de bons et de mauvais points.

    Avec ces "si", le Mouvement démocrate va devenir une force incontournable de contestations, de mobilisation et surtout de propositions, indépendamment de la faiblesse (temporaire) de sa représentation parlementaire.

    La réussite du MoDem se jouera d'abord sur son aptitude à devenir un parti d'un type effectivement "nouveau", un parti de citoyens ou plutôt de militants d'une citoyenneté active, et non de petits notables aux ambitions d'apparatchiks, de maîtres de chapelles ou de ce que de Gaulle nommait "politichiens".

    François Bayrou porte un projet trop chargé de vraies espérances pour se permettre de décevoir. "Le MoDem de toutes nos forces" : c'est la grande bataille de l'été pour celles et ceux qui, jeunes, fraîchement engagés dans un parti ou venant du PS, des Verts et d'ailleurs, ont adhéré ou vont adhérer au Mouvement démocrate. 45 000 cotisants, autant de pré- inscrits, c'est un vrai trésor!!!!!!

    ..............Danièl RIOT Journaliste, Essayiste, Conférencier à STRASBOURG........


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  • En Saône-et-Loire, le « Centre fort » alignera six candidats, un par circonscription. Ils ont été présentés hier à Saint-Marcel, à l'occasion de la visite dans le département de Nathalie Griesbek, députée européenne.
    Les six candidats
    Certes, la parité hommes-femmes n'est pas respectée, mais le choix de suppléantes (dans quatre circonscriptions sur six) corrige partiellement cette inégalité résultant de la prise en compte des réalités du terrain. Voici les six candidats du « Centre indépendant » : 1re circonscription : Christophe Juvanon, 37 ans, conseiller qualité (Mâcon) ; suppléant : Maurice Huet (Agriculteur) 2e circonscription : André Chassort, 58 ans, médecin généraliste (La Clayette) ; suppléant : Noël Pallot (kinésithérapeute) 3e circonscription : Hugues de Noiron, 57 ans, conseiller immobilier (Sully) ; suppléante : Dominique-Claudine Horteur, médecin gynécologue 4e circonscription : Fabrice Prudhon, 40 ans, médecin hospitalier (Gourdon) ; suppléante : Caroline Ghulam Nabi 5e circonscription : Jean-François Le Guen, 65 ans, ingénieur retraité (Dracy-le-Fort) ; suppléante : Laure Dury (pharmacienne) 6e circonscription : Eric Michoux, 47 ans, chef d'entreprise (Epervans) ;suppléante : Catherine Senn
                       
    VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR TOUS LES CANDIDATS......>>> Voir la liste des candidats

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  • Bayrou se veut "en situation constructive" face à l'UMP

    François Bayrou, dont le Mouvement Démocrate compte déjà 52000 pré-inscrit déclare aujourd'hui :

    « Il me semble que ça n'est pas défendre ses électeurs de voter toujours oui ou toujours non, a déclaré le fondateur du Modem, ajoutant : Défendre les électeurs, c'est leur donner la garantie qu'ils vont avoir des élus qui vont faire le boulot c'est-à-dire quand un texte est bien, l'approuver, quand un texte est mauvais le désapprouver sans qu'il y ait d'a priori systématique à l'avance selon lequel c'est en fonction de son camp que l'on vote. »


    François Bayrou se dit « en situation constructive » par rapport à la nouvelle majorité présidentielle autour de Nicolas Sarkozy. « Tout ce que le nouveau pouvoir fera de bien, je le soulignerai et je le soutiendrai, a-t-il promis. Simplement, je suis libre. Au lieu d'être engagé à approuver tout, je suis libre de dire ce qui est bien et ce qui risquerait d'être moins bien. »


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